DOSSIER DE PRESSE

L'Oeil Régional - Édition du 18 avril 1998
Trajectoire imaginaire du temps… avec Julie Arkinson
Bernard Blanchard

La jeune artiste native de Mont-Saint-Hilaire, Julie Arkinson, tient sa première exposition solo intitulée Trajectoire imaginaire du temps, du 21 au 27 avril à la galerie Marie-Anne, angle Marie-Anne et Christophe-Colomb à Montréal. Le vernissage aura lieu le mercredi 22 avril, de 18h à 22h.

L’exposition est composée d’une vingtaine d’œuvres sur papier et sur bois réalisées de 1996 à 1998 par Julie Arkinson, une artiste préoccupée par l’œuvre du temps : sa compression, son extension et la conception que l’on en a.

La narration picturale a été pendant longtemps une façon d’instruire ceux qui étaient ceux qui étaient incapables de lire et un aide-mémoire précieux pour ceux qui étaient déjà familiers avec l’Histoire ancienne et la Bible : leurs morale, leurs mythes et leurs récits.

Les œuvres de Trajectoire imaginaire du temps sont présentées dans un continuum où s’ouvre un espace dans lequel le passé et le présent coexistent. Comment recréer plastiquement ces espaces intemporels? Julie Arkinson tente d’y arriver par répétition, juxtaposition et superposition de gestes, d’images et d’idées.


Une ancienne d’Ozias-Leduc
La jeune artiste, qui vit et travaille maintenant à Montréal, enseigne diverses techniques plastiques et anime des atelier de créativité au Club Ami€, un organisme visant l’autonomie et la réintégration sociale de personnes atteintes de maladies mentales. Elle détient un « baccalaureate in Fine Arts »de l’Université Concordia. En 1991, elle a été une élève de Paul Béliveau au Musée du Québec. De 1983 à 1987, elle a étudié à la polyvalente Ozias-Leduc, de Mont-Saint-Hilaire.

Son travail a été présenté dans le cadre de nombreuses expositions de groupe, notamment Les femmes artistes à la Galerie Art Dépôt en 1997, où elle a d’ailleurs remporté un deuxième prix. Elle travaille présentement sur une nouvelle série intitulée Éphémérides.